22 août 2006

Digression, je parenthèse...

( aparté, dérive, divagation ...)

Intérieur/extérieur
Dedans/dehors



Ces mots sont très évocateurs, mais leur polysémie entraîne, si l’on ne s’attache pas à les faire parler, de multiples confusions; on patauge vite dans “un brouillard qui se tait”.

Intérieur:


On pense à l’espace , dans lequel on a emmenagé puis disposé, petit à petit, les objets, images, meubles, ... qui constituent notre “chez soi”. Mais, l’espace intérieur, c’est comme un reflet de ce que l’on nomme communément “la vie intérieure”. La peau et la porte sont la limite, la frontière entre le dedans et le dehors.

Extérieur
Le concept est large, infini, contrairement à l’intérieur qui est contenu dans une forme limitée.

On ne doit pas rester à l’intérieur, il faut aller à l’extérieur et ce dès qu’on est en âge de marcher “ va jouer dehors, au lieu de rester là, enfermé...”
Celui qui résiste sera plus tard... enfermé; amer miroir.
Il faut s’ouvrir et s’aérer, ouvrir grand les fenêtres pour aérer, chasser les miasmes et les mauvaises pensées...




Au vingtième siècle, dans les sociétés dites développées, la division sociale s’est exercée entre le haut et le bas, aujourd’hui, la séparation se situe entre le dedans et le dehors. Intégration et exclusion sont les catégories dans lesquelles les individus se situent.

Cette approche pose un certain nombre de problèmes: où est-on quand on est exclu? dans quel dedans? .. car le dehors n’existe pas pour l’homme, après c’est le néant..., dans les limbes peut-être?

Affaire à suivre...